Quand la presse en fait des caisses

Si vous suivez l’actualité jeux vidéo, vous n’êtes pas sans savoir qu’en début de semaine éclatait un nouveau mini-scandale car le jeu « Hatred » avait été retiré de Steam sans préavis. Hatred, un jeu où on massacre des innocents dans la rue sans autre raison que faire du scoring.

A peine 24 heures plus tard, Gabe Newell, le patron de Steam en personne, a présenté ses excuses aux développeurs du jeu en le remettant en ligne et en blâmant son équipe qui aurait pris une décision de censure sans autorisation.

Bref :

_

_

_
Conclusion : au-delà même de toute éthique de cette affaire, une fois de plus la presse vidéoludique se rue sur la moindre information potentiellement « à scandale » pour faire du clic mais sans jamais creuser plus que ça. Bien sûr la news a été copié/collée sur la totalité des sites francophones et aucun n’a pris la peine de se renseigner, préférant plutôt déjà partir sur de nouveaux débats à la con type « La dictature de Steam ».

Le fait que le problème se soit résolu en même pas une journée souligne bien le ridicule de la situation et prouve plus que jamais qu’il ne faut pas s’emballer sur seule base de ce qu’on lit sur ces sites…